Projet Odyssée

Propositions ateliers street-art, dans le cadre du projet Odyssée (Paris 13e et Bagnolet)

Dates : été 2022

Paris 13e: Deux ateliers sur mur, menés par Gilbert Petit & Nick Torgoff

Bagnolet:

Nova terra 

Au fil des saisons, nous allons regarder pousser lentement, mais sûrement, plantes et fleurs de nos jardins (parfois secrets ou même publics), et collecter un herbier urbain afin de comprendre et de maitriser le temps qui passe et le plaisir du temps retrouvé. De nos récoltes, déambulations et découvertes, nous puiserons les inspirations plastiques et conceptuelles de nos œuvres futures, que nous créerons sur papier, sur mur et autres supports…

Toutes voiles dehors 

Création graphique et picturale, imprimée ou peinte sur la voile d’un bateau, issue des chantiers navales ODYSSEE et des ateliers de création plastique et de découverte (nova terra).

Au fil du temps

– Création textile en tissus aux couleurs des quartiers, drapeaux ou mobiles suspendus, à sortir pour les fêtes et les moments importants de la vie du quartier.

Périféérie

Des podcasts au sol
Franc-Moisin / Bel air
4 fresques au sol, réalisées par l’artiste Gilbert Petit, associées à des podcasts
La série des fresques s’inspire du thème du “rêve”, notamment pour faire écho aux transformations urbaines en cours dans le quartier, et qu’on ne peut qu’imaginer à ce stade.
Les QR code des fresques renvoient à une série de podcasts. Elle fera l’objet d’une programmation régulière. Les deux premières séries sont réalisées par les collégien·ne·s du collège Garcia Lorca avec l’association RapTz, la suivante par des élèves de l’école Louise Michel.

Partenaires
La direction de vie de Quartier de la Ville de Saint-Denis, Gilbert Petit, RapTz, le collège Garcia Lorca, la médiathèque Ulysse

Masks


Haut les masques! est un jeu avec les apparences et un travail camouflé sur les identités en construction.

Aborder frontalement l’autobiographie n’est facile pour personne, à plus forte raison pour des adolescents. Parce que l’identité est mouvante, parce qu’elle est autant faite de notre histoire que de nos projections et nos désirs, éternel mystère qui nous échappe, nous nous proposons de l’aborder au travers du masque et du costume et au plus près du corps, par le vêtement.

Nous débuterons ce projet par notre relation aux masques en créant en terre cuite, des « masques passeports », objet utilisé en Afrique central pour définir au-dela de l’appartenance ethnique, son rôle, son métier son statut social ou son histoire, une piéce d’identité mystérieuse et fantastique

Les vêtements, tout comme les masques passeport disent des choses de ce que nous sommes, obéissent à une forme de fonction sociale.

L’idée autour des vêtements est de s’en amuser, de les transformer, de les sortir de leur cadre habituel, d’une certaine façon de combiner cette norme avec des choses un peu « anormales », de mélanger une approche traditionnelle du costume et plus contemporaine d’un corps en extension, en somme de fabriquer des costumes personnalisés…

Les vêtements usagés sont aussi le siège d’une histoire. Ils en portent la trace, l’odeur parfois, ou simplement le souvenir.

Une grande collecte de vêtements sera organisée au sein du collège et ailleurs en début d’année scolaire afin de constituer la matière première dont se serviront les élèves. Il leur sera aussi proposé de faire un tri dans leurs propres vêtements et des petits éléments, afin d’intégrer des choses chargées de sens pour eux, genres d’amulettes.

A partir de là, ils fabriqueront leur propre costume en choisissant les vêtements supports et en les transformant en excroissances, bubons, franges, amas…. pour fabriquer un genre de deuxième corps fantasmé.

Kindergarden mural


L’artiste Gilbert Petit a mené cet atelier avec les enfants de la maternelle du quartier de la Capsulrie (Bagnolet).

Art Rebellion (Workshop)

Le titre de cet atelier est inspiré du livre « The Art of rebellion », qui présente des œuvres d’artistes du monde entier œuvrant dans l’espace public urbain.
La « jeunesse » est sensible aux soubresauts de ce monde et se construit par réaction à celui-ci. Le mouvement punk, le graffiti, et aujourd’hui le street art, sont issus de cette rébellion. Nous souhaitons que ces « techniques » soient à la base de notre travail.
Le projet l’ART / Rébellion souhaite aménager un espace où la compréhension du monde, sa critique et son analyse, s’exprime par le biais de l’art, de la création visuelle ou littéraire.
Encadrés par les enseignants et des artistes invités, nous allons créer des œuvres (affiches, peintures, murs) accrochées voire produites dans l’enceinte du collège, et/ou dans la ville de Bagnolet, et des contenus écrits, qui mêlés à ces productions plastiques, serviront à terme à l’écriture d’un fanzine (revue indépendante, et passionnée !).
Nourrit par l’actualité, le projet accompagnera l’année scolaire et certains thèmes développés en cours de Français et d’histoire.

Le terme FANZINE (contraction de FANatic et de magaZINE) apparaît dans les année 30 aux Etats-Unis. Ildesigne initialement les revues d’amateurs créées et auto-diffusées sans but lucratif par des mordus de science-fiction. Désormais, il représente à la fois un magazine de fans, et un objet de création et un moyen original d’expression.
Polymorphe, le fanzine peut être, fin, grand, très grand, épais, peint, photocopié…. A modeste tirage ou luxueux, il aborde une variété de sujets et constitue un champ d’expérimentation graphique. Il se trouve étroitement lié à des pratiques culturelles comme le dessin contemporain, la bande dessinée, la photographie, la musique, le cinéma, la danse, les jeux video, la littérature, l’art urbain, etc.
La publication de fanzines résulte d’un projet collectif ou solitaire. Elle s’opère en marge du circuit de distribution traditionnel (micro-édition, presse underground) et revendique très souvent un attachement à des pratiques autonomes assumées (le Fais- le toi-même).
Véritables créations contemporaines, ces modes alternatifs d’expression et de diffusions font partie intégrante de l’histoire culturelle et artistique.

Olympics

Les artistes JBC, Juan & Myre ont mené un atelier de muralisme sur le thème des valeurs de l’olympisme au collège Travail-Langevain de Bagnolet.